Anticipations et inventions d’usages

Les récepteurs de l’architecture, ses usagers et habitants pour qui les architectes élaborent non seulement des espaces physiques mais imaginent des expériences, des usages, des quotidiens, on un statut particulier lors de la conception. Puisque les habitants n’habitent pas encore l’architecture tant qu’elle n’est pas conçue, leur expérience font l’objet de représentations, de simulations parfois utopiques. Ces représentations procèdent en sens inverse des sciences qui étudient les comportement des usagers (sociologie des usages, psychologie environnementale...) et qui partent d’une réalité pour la représenter sous forme de savoir. "Se mettre à la place de", apparait alors comme une opération clé de la conception à étudier comme telle, avec sa part d’erreur, de pari et d’information scientifique instrumentalisée.

Pour aller plus loin, voir les productions :
Anne Tuscher, "La portée de l’empathie en architecture : du processus de conception architecturale à l’expérience de l’usager , et retour"

Louis Vitalis, « Imaginer des usages pour concevoir : retours sur le concours du Parc de la Villette en 1982 »

Louis Vitalis, Joaquim Silvestre, "Préalables au transfert des neurosciences de la réception vers la conception architecturale : de la probabilité des émotions"